Giuseppe Pellizza da Volpedo, 1901 El Cuarto Estado |
En
1871, Eugène Pottier publicó, en París, un libro con el título de Chants révolutionnaires, entre los que
estaba este poema, que en 1892 fue adoptado por La Segunda Internacional como
su himno.
El que
haya tantas versiones nacionales y partidistas de este texto no deja de ser una
contradicción con su propio título. Esta es la razón por la que rescato la
versión original.
La
letra tiene un cierto componente retórico en su lenguaje, propio de su tiempo;
pero, depurada de ese componente, su mensaje me parece muy actual: Es la proclamación jubilosa de la seguridad de la
clase obrera en sus propios valores..
(Selección
del poema e introducción de Carlos Nuño)
La Internacional
Al ciudadano Lefrançais,
miembro de la Comuna.
¡En
pie! ¡condenados de la tierra!
¡En
pie! ¡esclavos del hambre!
La
razón atruena en su cráter:
Es la
erupción final.
¡Del
pasado hagamos tabla rasa,
Muchedumbre
esclava, ¡en pie! ¡en pie!
El
mundo va a cambiar de base:
¡No
somos nada, seámoslo todo!
Estribillo:
Es la lucha final:
Agrupémonos, y mañana,
la Internacional
será el género humano
(bis)
No
hay salvadores supremos:
¡Ni
Dios, ni César, ni tribuno,
Productores,
salvémonos nosotros mismos!
¡Decretemos
el bien común!
¡Para que el ladrón vomite lo robado,
Para sacar el espíritu de la prisión,
Aventemos nosotros mismos nuestra fragua,
Golpeemos el hierro en caliente!
¡Para que el ladrón vomite lo robado,
Para sacar el espíritu de la prisión,
Aventemos nosotros mismos nuestra fragua,
Golpeemos el hierro en caliente!
(Estribillo)
El
Estado oprime y la ley engaña;
El
Impuesto sangra al desgraciado;
Ningún
deber se impone al rico;
El
derecho del pobre es una palabra hueca.
Ya basta
de languidecer bajo tutela,
La
igualdad quiere otras leyes;
¡"No
más derechos sin deberes”!, dice
"
Iguales, ¡no más deberes sin derechos! "
(Estribillo)
Abominables
en su apoteosis,
los
reyes de la mina y el ferrocarril
¿Alguna
vez han hecho algo más
que
desvalijar al trabajo?
En
las cajas fuertes de la banda
Lo que
[el trabajo] creó se fundió.
Decretando
que se le vuelva,
el
pueblo no quiere más que lo que se le debe.
(Estribillo)
Los
Reyes nos embriagan con vanidades,
¡ Paz
entre nosotros, guerra a los tiranos!
Apliquemos
la huelga a los ejércitos,
¡Culatas
al aire, y rompamos filas!
Si se
obstinan, estos caníbales,
En
hacer de nosotros héroes,
Sabrán
pronto que nuestras balas
Son para
nuestros propios generales
(Estribillo)
Obreros,
campesinos, somos
El
gran partido de los trabajadores;
La
tierra sólo pertenece a los hombres,
Los
ociosos se irán a otra parte.
¡Con
cuanta carne nuestra se alimentan!
¡Pero
si los cuervos, los buitres,
Una
de estas mañanas, desaparecen,
El
sol brillará siempre!
(Estribillo)
Eugène Pottier (1816-1887)
Traducción
del Grupo Germinal
.
L'Internationale
Au
citoyen Lefrançais
membre
de la Commune.
Debout! les damnés de la terre!
Debout! les forçats de la faim!
La raison tonne en son cratère:
C'est l'éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout! debout!
Le monde va changer de base:
Nous ne sommes rien, soyons
tout!
Refrain:
C'est la lutte finale:
Groupons-nous, et demain,
L'Internationale
Sera le genre humain
(bis)
Il n'est pas de sauveurs
suprêmes :
Ni Dieu, ni César, ni tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l'esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud!
Ni Dieu, ni César, ni tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l'esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud!
(Refrain)
L'État opprime et la loi
triche ;
L'Impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s'impose au riche ;
Le droit du pauvre est un mot creux.
C'est assez, languir en tutelle,
L'égalité veut d'autres lois ;
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle
« Égaux, pas de devoirs sans droits ! »
L'Impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s'impose au riche ;
Le droit du pauvre est un mot creux.
C'est assez, languir en tutelle,
L'égalité veut d'autres lois ;
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle
« Égaux, pas de devoirs sans droits ! »
(Refrain)
Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu'il a créé s'est fondu
En décrétant qu'on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû.
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu'il a créé s'est fondu
En décrétant qu'on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû.
(Refrain)
Les Rois nous soûlaient de
fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l'air, et rompons les rangs !
S'ils s'obstinent, ces cannibales,
À faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l'air, et rompons les rangs !
S'ils s'obstinent, ces cannibales,
À faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux
(Refrain)
Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n'appartient qu'aux hommes,
L'oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent!
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins, disparaissent,
Le soleil brillera toujours!
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n'appartient qu'aux hommes,
L'oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent!
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins, disparaissent,
Le soleil brillera toujours!
(Refrain)
Eugène Pottier
Versión en castellano cantada en la película "Tierra y Libertad" de Ken Loach.
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